Découvrez dans cette étude les résultats de la dernière étude EliteSingles concernant la vision des célibataires québécois sur le romantisme en 2014.
Le site de rencontre EliteSingles a interrogé 609 célibataires québécois afin de savoir quelle était leur perception de la jalousie. Peut-il y avoir amour sans jalousie ? Comment peut-elle être une source de conflits dans le couple ? Cette étude apporte des réponses à ces questions auxquelles nous avons tous été déjà confrontés.
Un sentiment inavouable
La jalousie est un sentiment universel qui parle à tous, mais reste inavouable. Très peu de personnes osent se définir comme jalouses et cette étude le prouve. En effet, tandis que seulement 16 % des célibataires interrogés se définissent comme des personnes jalouses, ils sont près de 70 % à expliquer avoir déjà ressenti de la jalousie en étant en couple.
Les Québécois sont catégoriques : « La jalousie ne peut être en aucun cas une preuve d’amour » (81 %). Selon eux, elle n’est pas révélatrice du degré d’attachement à son ou sa partenaire. 56 % vont même jusqu’à affirmer que la jalousie n’est pas un sentiment normal dans une relation de couple !
La réponse des célibataires québécois est intéressante, car la jalousie est bien un sentiment universel (à l’instar du deuil) et singulier, car il accompagne exclusivement l’amour (l’amour d’une mère, l’amour d’un ou d’une partenaire). Les Québécois rejettent complètement cette idée expliquant qu’il n’est absolument pas normal de ressentir de la jalousie.
Les pires comportements de la jalousie
Selon ce sondage, il y a des comportements que les célibataires québécois redoutent plus que d’autres. Parmi les personnes interrogées, 43 % expliquent que le plus agaçant pour eux est de voir son partenaire être suspicieux et être sur ses gardes à longueur de temps ; 21 % sont agacés par le fait de devoir rassurer l’autre régulièrement ; puis viennent les esclandres publics qui sont insupportables pour 20 % d’entre eux. À noter que seuls 15 % ne supporteraient pas de voir un partenaire jaloux fouiller dans leur téléphone portable, ordinateur ou dans leurs poches.
Mais à quel moment de la relation a-t-on le droit de se montrer jaloux ? Une fois de plus, les Québécois sont fermes : 58 % répondent « Jamais ». 30 % d’entre eux tolèrent la jalousie une fois en couple. Enfin, 12 % comprendront que l’on peut être jaloux ou jalouse dès la phase de séduction.
La jalousie, le pire des défauts ?
EliteSingles a cherché à savoir avec quel type de personnes les célibataires interrogés ne pourraient pas entretenir de relation. Hommes et femmes répondent de manière unanime qu’ils préfèrent éviter les personnes maniaques (31 %), viennent ensuite les jaloux (22 %) et enfin les Dons Juans et les croqueuses d’hommes.
Il n’y a pas de fumée sans feu ?
Lorsqu’il y a jalousie dans le couple, est-ce toujours pour une bonne raison ? 71 % des personnes interrogées répondent qu’elle repose majoritairement sur des faits imaginaires et irrationnels, alors que 28 % pensent qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Enfin, selon elles, la jalousie est principalement révélatrice d’un manque de confiance en soi (71 %) et d’une possessivité excessive (28 %).
Que son sentiment de jalousie repose sur une bonne intuition ou non, l’enjeu est de ne pas laisser le jaloux/la jalouse envahir son jardin secret. Il faut se protéger au mieux de tout envahissement, sans jamais céder, afin de pouvoir imposer des limites. Menacer de quitter son partenaire ne peut être une réelle solution car cela ne ferait que renforcer ses craintes.